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Qualifications d'un Maître Soufi

Le maître doit avoir quatre qualifications :
- Il doit être un savant dans toutes les obligations de la religion;
- Il doit être un connaisseur (cArif);
- Il doit être un expert dans la voie d'épurer l'Ego;
- Il doit être autorisé par son Cheikh à donner des conseils.
Etre un Savant dans les Obligations de la Religion
Le maître doit être un savant dans toutes les obligations religieuses, comme les
conditions de prières, les conditions de participation au jeûn et les conditions de la zakat
(la charité obligatoire). Il doit être bien informé dans la Jurisprudence de l'Islam et toutes
les questions nécessaires de Shari'ah Islamique. Il doit être un savant dans la Science de
Tawhid (l'Unité) selon l'Ahl as-Sunnah wal-Jama'at et tout et toutes les conditions
autres de foi (iman).
Etre un ConnaisseurÊtre un Connaisseur signifie que le maître ou murshid doit avoir
la connaissance des conditions de l'état d'Ihsan, comme mentionné par le Prophète (s)
dans le hadith, "Adorez Allah comme si vous le voyez et si vous ne le voyez pas, sachez
qu'Il vous voit." Un Connaisseur doit témoigner dans son coeur que Allah est L'Unique dans
Son Essence, dans Ses Attributs et dans Ses Actions. Il doit connaître Ses
Attributs par la Vision et le Goût, en éxpérimentant l'éffacement de soit en Présence Divine.
Etre Sanctifié Le Maître doit avoir déjà épuré ou s'est sanctifié comme
un chercheur sous son propre maître. Il viendra à connaître les étapes
différentes de l'ego, ses maladies et ses défauts. Le Maître doit être entièrement conscient
de toutes les méthodes que Satan emploie pour entrer au coeur. Il doit connaître toutes
les façons de sanctifier les autres et les méthodes de guérir ses disciples afin de les élever
pour atteindre l'Etat la Perfection.
Si un chercheur vient au Cheikh avec la sincérité parfaite et la véracité, demandant pour
être introduit dans l'ordre, le Cheikh ne doit pas se dépêcher pour
l'introduire, avant qu'il ne sache qu'il restera digne de confiance quand il
atteint le But. Il doit regarder sa capacité. Si sa capacité correspond à la capacité des
Prochess (muqarrabin), donc il lui montrera la voie, comme c'est la voie du Digne
de confiance.
Cette voie est construite sur l'extinction de notre volonté, la connexion et la
soumission-même à la volonté de son Cheikh. Il faut faire comme le Prophète (s) a dit,
"Mourez avant que vous ne mouriez!" Il doit abandonner sa volonté naturelle, qui le fait
avancer selon esprit et laisser toutes ses affaires à la
volonté de son Cheikh. Le Cheikh l'élèvera à travers un chemin rempli de difficultés, le
formera par l'adoration et le guidera à un état d'Humiliation volontaire complète.
Seulement cela l'élèvera à la Présence Divine.
C'est pourquoi Khwaja Ubaidullah Al-Ahrar dit : "Qui est le Cheikh ? Le Cheikh est
celui qui peut savoir, par la vision que Allah lui a accordé, la capacité de son mouride.
Du jour il le rencontre au jour de sa mort, il saura l'état que le mouride
atteindra et de quelle façon il goûtera et de quelle façon il atteindra
la Présence Divine. Si le Cheikh ne peut pas appeler cette connaissance, il est interdit
(haram) pour lui de donner l'initiation aux chercheur."
Il a continué, "le Cheikh doit éviter la richesse de son mouride.
Si le mouride veut aider le Cheikh c'est son choix. Les états de conseils sont par dessus
tout des états et le maître ne doit demander que de la Présence Divine."
"Il est dit qu'un temps un mouride de Junaid lui est venu et a voulu lui donner
tout son argent. Junaid a refusé et a dit, ' Non. ' Quand cela même mouride a atteint
l'Etat la Perfection et a été soulevé jusqu'à la Présence Divine, il est venu à Junaid
et a de nouveau voulu lui donner tout son argent. Ce temps-là il a dit, ' Oui. Maintenant,
j'accepte, parce que en donnant maintenant, vous ne regretterez pas plus tard. '
"C'est pourquoi nous n'aimons que nos mourides donnent tout leur argent au Cheikh.
Quand ils n'ont pas atteint l'état de perfection, ils pourraient regretter plus tard et
être dans le doute et ils cela leur nuira grandement. Mais quand le mouride atteint cet état il donnera
sincèrement et ne le regrettera pas plus tard. L'évidence de cela c'est que Seyyidina
Abou Bakr et Seyyidina ' Oumar sont venus au Prophète (s) et dès le premier instant Seyyidina Abou Bakr a
donné tout son argent. Le Prophète (s) a demandé, ' Qu'as-tu laissé pour ta famille ? '
Il a répondu, ' je leur ai laissés Allah et son Prophète (s).
' Quand le mouride atteint l'état de générosité réelle et la perfection réelle,
alors le Cheikh peut accepter ce qu'il donne. S'il n'a pas atteint cet état son
cadeau ne doit pas être accepté."
Le Cheikh ne doit ordonner à aucun de ses disciples de faire quelque
chose qu'il ne peut pas faire ou ne ferait pas lui-même . Il doit connaître toutes
les actions obligatoires et interdites selon la Shari'ah. De façon similaire, il doit
connaître tous les Etats la spiritualité et doit avoir goûté tous les Goûts, pour qu'il soit un exemple
et quand il parle il parle avec la connaissance réelle.
Un exemple de cela c'est une dame qui est venue à un Cheikh parfait une fois avec son fils,
disant, "Mon fils demande toujours des bonbons. Priez s'il vous plaît pour lui qu'il abandonne
ce désir, comme je n'ai pas toujours de bonbons pour lui donner." Il a
dit, "Soyez patiente pendant trois jours et ramener le moi ensuite." Après trois jours elle
lui a rapporté son fils et le Cheikh lui a dit, "O mon fils, ne mangez pas de
bonbons, parce que c'est nuisible pour votre ventre." De ce jour l'enfant n'a jamais
mangé des bonbons de nouveau. Quelque temps plus tard quelqu'un a demandé au Cheikh,
"Pourquoi avez-vous attendu trois jours pour donner ce conseil à l'enfant ?"
Le Cheikh a répondu, "Quand la dame m'est venue, elle m'a demandé d'empêcher
son enfant de manger des bonbons. Je ne pouvais pas le faire pour lui parce que
je moi-même étais sous cette tentation de manger des bonbons. Donc j'ai arrêté
de manger des bonbons pendant trois jours. Quand je m'étais arrêté, j'étais
capable de faire un du'a pour lui et que du'a était acceptable."
Qoushayri se rapporte dans sa Lettre que l'on a demandé à Allaj a une fois
de parler de la pauvreté. Il a dit, "Attendez une minute." Il est entré à sa
maison, est sorti quelque part et est revenu. Alors il a été assis et a parlé, disant
la pauvreté consiste en cela et cela et cela. Un mouride lui a demandé, "O mon Cheikh,
pourquoi vous n'avez pas parlé comme cela du commencement ?" Il a dit, "Quand on m'a
demandé, j'avais un dirham dans ma maison. Je ne pouvais pas parler de la pauvreté
tandis que j'avais toujours quelque chose. Donc je suis allé prendre ce dirham,
et suis allé le dépensé de la façon de Allah et ensuite j'ai pu parler
de la pauvreté."
Avoir l'Autorisation de Son Maître
Le Cheikh doit avoir l'autorisation de son Maître pour la formation et l'élévation
de ses disciples pour leur montrer façon de cette Voie. Cette ijaza (permission)
doit l'atteindre par la chaîne des grands-Cheikhs de l'un à l'autre, jusqu'au
Prophète (s). Comme la personne sage n'ira pas chez un docteur qui n'a aucune
licence dans la guérison, donc le chercheur doit de cette façon trouver un guide
parfait qui a reçu la licence, l'ijaza, de son Cheikh.
L'imam Muslim a dit, "Cette grande connaissance [la connaissance du moi]
est par elle même la religion. Donc vous devez savoir de qui vous prenez
votre religion." Dans le livre de Hafiz ibn Ali Kanz Al-c
Ummal, "le hadith suivant est trouvé. Le Prophète (s) a dit," O Oumar, ta din (religion)
est ta chair et ton sang. Regarde ceux de qui tu prends ta din; prends-la
de ceux qui sont sur le chemin juste et ne la prends pas de ceux qui ont dévié. "Un Savant
a dit," la Connaissance est un esprit qui est soufflé dans les coeurs, pas de la philosophie
ou de jolis contes à être écrit. Donc soyez très prudent de qui vous la prennez. "
Les Signes de Maîtrise
L'indication principale de la maîtrise est que quand vous êtes assis avec un maître vous
sentez une brise de foi, le plaisir spirituel. Il ne parle pas à part de Allah.
Il conseille toujours le bien. Vous profiterez d'être dans sa compagnie comme
vous profitez de ses mots. Vous profiterez quand vous êtes lointains de lui comme
vous profitez quand vous êtes près de lui. Vous devez voir parmi ses mourides l'image
de la foi, de la sincérité, de l'humilité, de la taqwa (la Conscience de Dieu) et
vous devez vous souvenir, quand vous vous mélangez avec eux, l'état le plus haut de l'amour
de la vérité et de la déférence aux autres. Vous devez voir que ses disciples représentent
toutes les sortes différentes de gens dans la communauté. C'est comment les Compagnons
du Prophète étaient.
:: Cheikh Hisham Kabbani ::
Version Imprimable
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:: Three Questions ::
In olden times some learned men would travel around extensively in search of facts or ideas to support their newly-formed theories. Three such men one day arrived in Aksehir, and calling on the governor, asked him to request the most learned man of the district to be present at the market place the next day, so that they would see whether they could profit by his ideas.
As the most learned man of Aksehir Nasreddin Hoca was duly informed and the next day he was there and ready for, what proved to be, a battle of wits.
Quite a crowd had gathered for the occasion.
One the learned men stepped forward and put the following question to the Hoca:
"Could you tell us the exact location of the centre of the world?"
"Yes, I can," replied the Hoca. "It is just under the left hind of my donkey."
"Well, maybe! But do you have any proof?"
"If you doubt my word, just measure and see."
There was nothing more to be said, so the learned man withdrew.
"Let me ask you this," said the second learned man, stepping forward.
"Can you tell us how many stars there are in the heavens?"
"As many as the hairs on my donkey's mane," was the ready reply.
"What proof have you in support of this statement?"
"If you doubt my word, you can count and find out."
"Come now, Hoca Effendi!" admonished the second learned man. "How can anyone count the hairs on your donkey's mane?"
"Well, when it comes to that, how can anyone count the stars in the skies?"
This silenced the second learned man, upon whose withdrawal the third one stepped forward.
"Since you seem so well acquainted with your donkey," said he sarcastically,
"can you tell us how many hairs there are on the tail of the beast?"
"Certainly," replied the Hoca, "as many as the hairs in your beard."
"And how can you prove that?"
"Very easily, if you have no objection! I can pull one hair from your beard for each hair you can pull out of my donkey's tail. If both hairs are not exhausted at the same time, then I will admit to have been mistaken."
Needless to say the third learned man had no desire to try the experiment, and the Hoca was cheered and hailed as the champion of the day's encounter.
:: Nasreddin Hodja ::
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