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La Conduite du Mouride avec Son Cheikh
Il y a deux catégories de conduite du Mouride avec le Cheikh : conduite interne et
conduite externe.
Conduite Interne du Mouride
- Le chercheur doit se soumettre à la volonté
du Cheikh et lui obéir à tous ses ordres et conseils, parce que le Cheikh a plus
d'expérience et plus de connaissance dans la haqiqat, dans la tariqat et dans la shari'ah.
Comme la personne malade se confie à son docteur pour être guéri, aussi le Mouride,
malade dans sa conduite son comportement, soumet à l'expérience du Cheikh's pour
être guéri.
- Le chercheur ne doit pas élever d'objections à la façon dont le
Cheikh instruit et contrôle les Mourides. Chaque Cheikh a sa propre voie, que son
Cheikh lui a permis d'employer. L'imam Ibn Hajar Al-Haythami a dit,
"Quiconque ouvre la porte de critique contre les Cheikhs et leur comportement avec
leur Mourides et leurs actions sera puni et sera isolé de recevoir la connaissance
spirituelle. Quiconque dit à son Cheikh, 'Pourquoi ?' Ne réussira jamais."
[al-Adathiyya Al-Fatawa, p. 55]
- Le chercheur doit savoir que le
Cheikh pourrait faire quelques erreurs, mais que celles-ci ne l'empêcheront pas
d'élever le Mouride jusqu'à la Présence Divine. Donc le Mouride doit excuser le
Cheikh, comme le Cheikh n'est pas le Prophète (s). Seulement le Prophète (s) était
sans erreur. Bien que ce soit rare, de même que le docteur pourrait faire une erreur
dans le traitement d'un patient, alors le Cheikh faire une erreur dans le
traitement de la maladie spirituelle de son Mouride et cela doit être excusé.
- Le chercheur doit respecter et honorer le Cheikh en sa présence et son absence, si
seulement parce que le Cheikh peut voir de l'oeil du coeur.
Il est dit que quiconque n'est pas heureux avec les ordres du Cheikh et ne tient
pas la bonne conduite et le adab avec lui, ne tiendra jamais la bonne conduite
avec le Coran et avec la Sounnah du Prophète (s).
Cheikh Abdoul Qadir Jilani a dit, "Quiconque a critiqué un Saint, Allah
fera que son coeur se fane."
- Le Mouride doit être sincère et loyal à la compagnie de son Cheikh.
- Il doit aimer son Cheikh avec un amour extraordinaire. Il doit
savoir que son Cheikh va l'emmener à la Présence d'Allah, Tout-puissant et Glorifié et
à la Présence du Prophète (s).
- Il ne doit pas compter sur autre que son Cheikh, quoiqu'il doive tenir le
respect pour tout autre Cheikh.
Conduite Externe du Mouride
- Il doit être complètement d'accord avec l'avis de son
Cheikh, comme le patient est d'accord avec le médecin.
- Il doit se comporter bien en compagnie du Cheikh, en évitant le bâillement,
le rire, l'élevation de la voix, la parole sans autorisation, l'extension des pieds
et toujours être assis de façon respectueuse.
- Il doit servir son Cheikh et se rendre aussi utile que possible.
- Il ne doit pas mentionner les discours de son Cheikh que les auditeurs
ne peuvent pas comprendre. Cela pourrait nuire au Cheikh d'une façon dont le
Mouride est inconscient. SeyyidinacAli a dit, dans un hadith relaté
dans Boukhari, "Parlez aux gens à un niveau ils peuvent comprendre, parce que
vous ne voulez pas qu'ils nient Allah et Son Prophète (s)."
- Il doit assister à l'association du Cheikh. Même s'il vit loin, il doit faire
un effort de venir aussi souvent que possible.
Ibn Hajar Al-Haythami a dit, "Beaucoup de personnes, quand ils voient que leur
guide est ferme sur la question des obligations et sur la Sounnah du Prophète (s),
l'accusent d'être stricte. Ils disent qu'il prie trop ou tient la Sounnah trop
fermement. Ces gens ne se rendent pas compte qu'ils courent à leur propre destruction.
Prenez garde de croire les plaintes de votre ego à propos de la fermeté de
l'adhésion du Cheikh's à la shari'ah." [Al-Fatawa Al-Hadithiyya, p. 55.]
Abou Hafsa an-Nisabouri a relaté dans le livre de Cheikh Soulami
Tabaqat as-soufiyya, p. 119, en disant: "Le Soufisme est composé de adab
[la bonne conduite]. Pour chaque état et station il y a adab approprié. Pour chaque fois
il y a une conduite appropriée. Qui tient le adab atteindra la Station d'Humanité et
qui renonce au adab est très loin de l'acceptation dans la Présence Divine de Allah."
La Conduite du Mouride avec ses Frères
- Il doit tenir le respect pour eux en leur présence et en leur absence, ne
médisant aucun d'entre eux.
- Il doit les conseiller quand ils en ont besoin avec l'intention de
les renforcer. Son conseil doit être dans le privé
et il doit être clément et sans arrogance. Celui qui est conseillé doit
accepter le conseil, doit être reconnaissant et doit pratiquer le conseil.
- Il doit seulement penser du bien de ses frères et pas découvrir leurs mauvaises
manières.
- Il doit accepter leurs excuses s'ils font des excuses.
- Il doit faire la paix entre eux.
- Il doit les soutenir quand ils sont attaqués.
- Il ne doit pas demander de les mener, mais être frère avec eux.
- Il doit montrer de l'humilité avec eux autant que possible. Le Prophète (s) a
dit, "le maître des gens est celui qui les sert."
La bonne conduite du Mourides n'a vraiment aucune fin. Il doit toujours lutter
et faire des progrès avec son Cheikh, avec ses frères, avec sa communauté et avec sa Nation,
parce que Allah le voit, le Prophète (s) le voit, le Cheikh le voit et les Maîtres
qui sont allés auparavant le voient. Avec l'amélioration constante, jour après
jour, il atteindra avec les conseils du Cheikh et son appui, l'Etat la Perfection.
:: Cheikh Hisham Kabbani ::
Version Imprimable
L'Ordre Naqshbandi
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Face at the window
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Face at the window (Nasreddin Hodja called at a large house to collect for charity. )
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Nasreddin Hodja
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01 fevrier 2002
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de MUSIQUE SOUFIE |
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:: Price of a hit on the neck ::
Nasreddin Hodja had visited a town for some personal business. Hodja was walking quietly along the road when somebody gave him a violent blow on the back of the neck. He looked behind him, and saw a young man whom he had never seen before.
- How dare you hit me like that! shouted Hodja.
- Sorry, in appearance from behind, you resemble someone I hate.said the young man.
He thought Hodja was making a lot of noise about nothing.
- I dont't think so! replied Hodja with pain on his neck
This insult made Hodja even angrier, of course, and he at once arranged for the young man to be brought before a judge. There was nothing for the young man to do but to appear before the court. Now, the judge who heard the case was a friend of the young man's father, and, although he pretended to be quite fair, he was thinking how he could avoid punishing the young man while at the same time not appearing unjust. Finally the judge said to Hodja:
- I understand your feelings in this matter very well. Would you be satisfied if I let you hit the young man as he hit you?
But Hodja said he would not be. The young man had insulted him and should be properly punished.
- Well, then, said the judge to the young man, I order you to pay ten liras to Hodja.
Ten liras was very little for such a crime, but the young man did not have it with him, so the judge allowed him to go and get it.
Hodja waited for him to return with the money. He waited an hour, he waited two hours, while the judge attended to other business.
When it was nearly time for the court to close, Hodja chose a moment when the judge was especially busy, came up quietly behind him and hit him hard on the back of the neck. Then Hodja said to him:
- I am sorry, but I can't wait any longer, I got lots of business to do. Since the price of a hit on the neck is ten liras you may receive that money instead of me. When the young man comes back, tell him that I have passed my right to the ten liras on to you. You look like familiar with this kind of compensation, don't you?
:: Nasreddin Hodja ::
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