Etre Sanctifié
Le Maître doit avoir déjà épuré ou s'est sanctifié comme
un chercheur sous son propre maître. Il viendra à connaître les étapes
différentes de l'ego, ses maladies et ses défauts. Le Maître doit être entièrement conscient
de toutes les méthodes que Satan emploie pour entrer au coeur. Il doit connaître toutes
les façons de sanctifier les autres et les méthodes de guérir ses disciples afin de les élever
pour atteindre l'Etat la Perfection.
Si un chercheur vient au Cheikh avec la sincérité parfaite et la véracité, demandant pour
être introduit dans l'ordre, le Cheikh ne doit pas se dépêcher pour
l'introduire, avant qu'il ne sache qu'il restera digne de confiance quand il
atteint le But. Il doit regarder sa capacité. Si sa capacité correspond à la capacité des
Prochess (muqarrabin), donc il lui montrera la voie, comme c'est la voie du Digne
de confiance.
Cette voie est construite sur l'extinction de notre volonté, la connexion et la
soumission-même à la volonté de son Cheikh. Il faut faire comme le Prophète (s) a dit,
"Mourez avant que vous ne mouriez!" Il doit abandonner sa volonté naturelle, qui le fait
avancer selon esprit et laisser toutes ses affaires à la
volonté de son Cheikh. Le Cheikh l'élèvera à travers un chemin rempli de difficultés, le
formera par l'adoration et le guidera à un état d'Humiliation volontaire complète.
Seulement cela l'élèvera à la Présence Divine.
C'est pourquoi Khwaja Ubaidullah Al-Ahrar dit : "Qui est le Cheikh ? Le Cheikh est
celui qui peut savoir, par la vision que Allah lui a accordé, la capacité de son mouride.
Du jour il le rencontre au jour de sa mort, il saura l'état que le mouride
atteindra et de quelle façon il goûtera et de quelle façon il atteindra
la Présence Divine. Si le Cheikh ne peut pas appeler cette connaissance, il est interdit
(haram) pour lui de donner l'initiation aux chercheur."
Il a continué, "le Cheikh doit éviter la richesse de son mouride.
Si le mouride veut aider le Cheikh c'est son choix. Les états de conseils sont par dessus
tout des états et le maître ne doit demander que de la Présence Divine."
"Il est dit qu'un temps un mouride de Junaid lui est venu et a voulu lui donner
tout son argent. Junaid a refusé et a dit, ' Non. ' Quand cela même mouride a atteint
l'Etat la Perfection et a été soulevé jusqu'à la Présence Divine, il est venu à Junaid
et a de nouveau voulu lui donner tout son argent. Ce temps-là il a dit, ' Oui. Maintenant,
j'accepte, parce que en donnant maintenant, vous ne regretterez pas plus tard. '
"C'est pourquoi nous n'aimons que nos mourides donnent tout leur argent au Cheikh.
Quand ils n'ont pas atteint l'état de perfection, ils pourraient regretter plus tard et
être dans le doute et ils cela leur nuira grandement. Mais quand le mouride atteint cet état il donnera
sincèrement et ne le regrettera pas plus tard. L'évidence de cela c'est que Seyyidina
Abou Bakr et Seyyidina ' Oumar sont venus au Prophète (s) et dès le premier instant Seyyidina Abou Bakr a
donné tout son argent. Le Prophète (s) a demandé, ' Qu'as-tu laissé pour ta famille ? '
Il a répondu, ' je leur ai laissés Allah et son Prophète (s).
' Quand le mouride atteint l'état de générosité réelle et la perfection réelle,
alors le Cheikh peut accepter ce qu'il donne. S'il n'a pas atteint cet état son
cadeau ne doit pas être accepté."
Le Cheikh ne doit ordonner à aucun de ses disciples de faire quelque
chose qu'il ne peut pas faire ou ne ferait pas lui-même . Il doit connaître toutes
les actions obligatoires et interdites selon la Shari'ah. De façon similaire, il doit
connaître tous les Etats la spiritualité et doit avoir goûté tous les Goûts, pour qu'il soit un exemple
et quand il parle il parle avec la connaissance réelle.
Un exemple de cela c'est une dame qui est venue à un Cheikh parfait une fois avec son fils,
disant, "Mon fils demande toujours des bonbons. Priez s'il vous plaît pour lui qu'il abandonne
ce désir, comme je n'ai pas toujours de bonbons pour lui donner." Il a
dit, "Soyez patiente pendant trois jours et ramener le moi ensuite." Après trois jours elle
lui a rapporté son fils et le Cheikh lui a dit, "O mon fils, ne mangez pas de
bonbons, parce que c'est nuisible pour votre ventre." De ce jour l'enfant n'a jamais
mangé des bonbons de nouveau. Quelque temps plus tard quelqu'un a demandé au Cheikh,
"Pourquoi avez-vous attendu trois jours pour donner ce conseil à l'enfant ?"
Le Cheikh a répondu, "Quand la dame m'est venue, elle m'a demandé d'empêcher
son enfant de manger des bonbons. Je ne pouvais pas le faire pour lui parce que
je moi-même étais sous cette tentation de manger des bonbons. Donc j'ai arrêté
de manger des bonbons pendant trois jours. Quand je m'étais arrêté, j'étais
capable de faire un du'a pour lui et que du'a était acceptable."
Qoushayri se rapporte dans sa Lettre que l'on a demandé à Allaj a une fois
de parler de la pauvreté. Il a dit, "Attendez une minute." Il est entré à sa
maison, est sorti quelque part et est revenu. Alors il a été assis et a parlé, disant
la pauvreté consiste en cela et cela et cela. Un mouride lui a demandé, "O mon Cheikh,
pourquoi vous n'avez pas parlé comme cela du commencement ?" Il a dit, "Quand on m'a
demandé, j'avais un dirham dans ma maison. Je ne pouvais pas parler de la pauvreté
tandis que j'avais toujours quelque chose. Donc je suis allé prendre ce dirham,
et suis allé le dépensé de la façon de Allah et ensuite j'ai pu parler
de la pauvreté."