1. Tandis que la plupart des
personnes acceptent les explications et les preuves de
Cheikh Kabbani sur le fait d'embrasser la main d'un
Cheikh (Encyclopédie de la Doctrine Islamique), des
questions ont été posées sur la permissibilité pour
les femmes d'embrasser les mains d'un Wali. Mawlana
Cheikh Nazim mentionne dans une entrevue que c'est
permis, à condition qu'il n'y ait aucune intention
sexuelle. Il a dit qu'il y avait certaines preuves
soutenant ce point de vue. Pouvez-vous clarifiez s'il
vous plaît en expliquant ces preuves.
La fatwa dans le madhhab
Hanafi est que le fait de toucher ou le contact des mains
est permis entre les sexes si soit l'homme et la femme
sont tous les deux très vieux "Cheikhayn
kabirayn" [c'est-à-dire 70-80] (al-Kasa'i, Bada'i'
al-Sana'i' 5:123 Houkm al-mass). "Toucher les mains
ou le visage d'une femme n'est pas permis pour un jeune
homme même s'il n'y a aucune crainte de fitna excepté
avec une vieille femme (`Ajouz) qui n'est pas considéré
désirable, dans le cas où on permet la poignée de main
et ainsi de suite; de la même façon s'il est un vieil
homme (Cheikhan) et si tous les deux lui et elle sont
sûre de la fitna [alors c'est permis], mais s'il craint
pour elle, alors on l'interdit" (al-Razi, Touhfat
al-Moulouk 1:230, cf. al-Bahr al-Ra'iq 8:221).
Al-Marghiyani dit dans
al-Hidaya (4:83-84) : "Il n'est pas permis pour
l'homme de lui [la femme non-mahram] toucher le visage ou
la main même en l'absence de désir parce que
c'est quelque chose qui a été interdit et il n'y
a ni nécessité, ni possibilité de corruption
[pour le permettre], contrairement au regard, dans le cas
où il y a possibilité de corruption. Quant au statut de
prohibition juste mentionnée, il est son (S.A.W.S.)
énonciation :"Qioconque touche la main d'une femme
de celles avec qui il n'a aucune relation
[c'est-à-dire ni mahram, ni sa femme] un charbon
brûlant sera placé sur sa main le Jour de
Résurrection. " C'est dans le cas où elle est une
jeune femme ou désirable . Mais si elle est
une vieille femme que l'on ne désire pas alors il n'y a
aucun mal à lui serrer la main ou à lui toucher la main
puisqu'il n'y a aucune crainte de fitna. Il est relaté
qu'Abou Bakr (RA) entrait dans certaines des tribus où
il avait été nourri et serrait la main aux vieilles; et
`Abd Allah ibn al-Zoubeyr (RA) a loué les service d'une
vieille femme pour le nourrir durant sa maladie et elle
massait ses jambes et sa tête. La même chose
s'applique s'il est un vieil homme qui a confiance
en lui et elle sur la base de ce que nous avons dit....
Quant à la jeune fille qui n'est pas considérée
désirable alors il est indifférent de la
toucher ou de la regarder en l'absence de
crainte de fitna. "
Tous les rapports
mentionnés ci-dessus - le marfou` et les Rapports des
deux compagnons - ont été déclarés "gharib"
par al-Zayla`i dans Nasb al-Raya (4:240). C'est-à-dire
faible.
Plus authentique et au
point sont (1) la narration du marfou` : "Lo! Je ne
serre pas la main aux femmes" quand elles ont
demandé de lui serrer la main dans la bay`a; (2) le
hadith de `A'isha (RA) : "Non, par Allah! La main du
Prophète n'a jamais touché la main de femmes non-mahram
[c'est-à-dire en plus de ses femmes]" - et dans le
Sahih et le Sounan - et il a fait la bay`a avec les
femmes en leur s'adressant à elles par le discours
seulement (457 d'entre elles selon al-Kattani
al-Idariyya al-Taratib citant Ibn al-Jawzi); et (3) le
hadith d'Anas dans al-Boukhari, cité ci-dessous,
transmettant la permissivité du contact passif avec le
sexe opposé dans le contexte de la nécéssité des
autres et conditionnel sur l'absence complète de
caractéristiques négatives comme la fierté et le
désir.
En outre, c'est une
dispense du madhhab de Mawlana - Allah le bénisse et le
garde -, qui ne peut pas être invoqué par ceux qui
suivent d'autre madhahib. La preuve est ce que j'ai
entendu dire que Cheikh `Adnan Kabbani a dit, que
Grand-Cheikh `Abd Allah - Qaddas Allah sirrah -
retirerait sa main dans sa manche aussitôt qu'une femme
s' approchait pour l'embrasser et disait : "ana
woudou ' ya waladi" = "Moi - woudou ', mon
enfant." Signifiant que si elle le touchait il
perdrait son woudou' selon son madhhab (Shafi`i). Et
c'est la position que j'ai entendue dire de Cheikh Hisham
qu'il préférait; même s'il ne la suit pas en raison
des besoins de la da`wa à l'Ouest. D'autres, qui
critiquent cela, n'ont façon de vérifier dans quelle
mesure une telle da`wa serait endommagé en agissant
autrement parce qu'ils ne se sont jamais trouvés dans
les chaussures de Mawlana ou de Cheikh Hisham.
[ Cheikh `Abd Abou
al-Fattah Ghoudda a dit dans son édition du Mouwatta'
d'Imam Mouhammad ibn al-Hassan : "Il est relaté du
Prophète (S.A.W.S.) dans certaines narrations faibles :
dans al-Tabarani de Ma`qal ibn Yasser et dans Ibn `Abd
al-Barr mourssal de 'Ata' et Qays ibn Abi Hazim comme
mentionné dans Ibn Hajar et al-Zourqani : s'il a
fait la bay`a il serrait seulement la main aux femmes à
travers un tissu. C'était au début comme exposé dans
al-Awjaz (15:262) [?]. Mais le sahih stipule clairement
qu'aucune poignée de main n'a eu lieu d'une façon
ou d'une autre." C'est une citation
incomplète de Fath al-Bari, qui cite aussi le rapport du
Moursal de al-Sha`bi dans le Marasil de Abou Dawoud et le
rapport de al-Nakha`i le rapport de `Abd al-Razzaq et
Qays ibn Abi Hazim dans le Sounan de Sa`id ibn Mansur,
que sur la bay`a avec les femmes le Prophète (S.A.W.S.)
a ordonné qu'un tissu soit apporté et placé sur sa
main en disant : "Je ne serre pas la main aux
femmes."]
Peut-être le problème
réel consiste en ce quand ceux que Mawlana a nommé pour
mener dhikr ici et là qui sont dans la trentaine,
la quarantaine ou la cinquantaine, agissent comme des
Cheikhs quand ils ne savent même pas ce qui rend le
woudou' ou la salat correct ou incorrect, ou même
comment rendre Salam! Et laisse les mourides du sexe
opposé embrasser leurs mains comme si c'était le
adab Naqshbandi ou Islamique et surtout en imitant
Mawlana. Comment dans l'erreur peuvent-ils être ?
Cela dit, les trois
passages qui parle de cette question dans l'Encyclopédie
de Seyyidi al-Cheikh Hisham contiennent des erreurs
graves et bien que j'aie travaillé sur
l'Encyclopédie pendant trois ans, je n'ai eu aucune
connaissance de ces passages avant d'avoir vu le
livre en impression. A savoir, la revendication (7:114)
que les femmes ont passé la main du Prophète (S.A.W.S.)
sur leurs corps et que c'est dans Boukhari! Non ça ne
l'est pas. Je n'ai pas su où me mettre quand quelqu'un
à Damas m'a demandé de cela et je l'ai véhémemment
nié, avant que je ne l'aie vu noir sur blanc. Aussi, à
la déclaration de Cheikh Salah Nassar a allégué dans
l'Encyclopédie de Cheikh Hisham (7:188) que "il y a
un désaccord" sur si la poignée de main avec les
femmes a eu lieu dans la bay`a ou pas et il cite la
narration d'Oumm `Atiyya al-Ansariyya comme un exemple,
que "il a tendu sa main à l'extérieur de la maison
et nous avons tendu nos mains de l'intérieur
" il y a quatre objections : D'abord, le
"Il" dans la phrase se réfère à `Oumar, pas
au Prophète (S.A.W.S.); deuxièmement, la narration
montre que les mains ont été tendues de toutes les deux
directions, pas qu'ils ont touché; al-Moubarakfouri dans
Touhfat al-Ahwadhi dit que cela peut être précisément
en relation à cela ou à un incident semblable que
`A'isha a clarifié la question pour ceux qui ont pensé
le contact réel a eu lieu ainsi elle a dit : "Non,
par Allah! Etc" comme déjà cité. Troisièmement,
la déclaration de Cheikh Salah que le hadith est dans
Boukhari : c'est incorrect, il est dans Ahmad,
Ibn Khouzayma, Ibn Hibban, Ibn Abi Shayba, al-Bazzar et
d'autres, mais pas dans al-Boukhari. Quatrièmement,
cette partie de la narration est faible selon Cheikh
Chou`ayb al-Arna'out dans son édition du Mousnad (34:394
#20797).
Le seul qui est correct
est le troisième passage qui refère à cette question
dans l'Encyclopédie (7:47) la citation du hadith
de Anas dans al-Boukhari, que la femmes-esclave de Madina
prennait le Prophète (S.A.W.S.) par la main à partout
où ils avait besoin d'aller. La signification de cela
est que même la fille-esclave c'est-à-dire le niveau le
plus bas de la société avait libre accès à lui
(S.A.W.S.) et qu'il n'y avait pas une particule de
hautainerie en lui, ainsi al-Boukhari a placé ce rapport
dans le chapitre sur le kibr dans le livre d'adab dans
son Sahih. Et c'est probablement la chose la plus proche
pour soutienir la preuve de la permissivité dans ce
chapitre sauf que dans la Chari`a il n'y a aucun
problème avec le contact de la fille-esclave tant qu'il
n'y a aucun desir impliqué. Ibn `Abidin a dit dans son
Hashiya (4:367) : " Concernant son [al-Haskafi]
énonciation : ' Tout ce qu'il est permis de voir est
permis d'être toucher sauf la femme étrangère
[c'est-à-dire non-mahram et le non-conjoint] '
: c'est-à-dire autre que la fille-esclave ... qui
peut toucher l'homme ... tant qu'elle ne le désire pas.
"Donc le hadith de Anas est limité d'utilisation
pour la question présente.
J'ai reçu de Mawlana
al-Cheikh Nazim un mince volume Arabe-Osmanli bilingue
publié en 1301/1884 par le Moufti de al-`Assakir dans la
Dawla Ottomane, al-Hajj al-Hafiz Diya' al-Din `Oumar
al-Daghistani al-Mayrati al-Naqshbandi al-Khalidi
intitulé Bayanat Fatawa `Oumariyya fi al-Tara'iq
al-`Aliyya, tiré des livres de fiqh et de
tassawwouf et se concentrant sur des questions de la
Naqshbandi. A la page 22 il expose, citant Rouh al-Bayan
:
"Le Prophète
(S.A.W.S.) a touché des mains en faisant la bay`a avec
des hommes, mais non en faisant la bay`a avec des
femmes. C'est parce que la station du Législateur exige
la précaution et l'instruction de la Oumma. Autrement,
*si* il (S.A.W.S.) a permis à `Oumar de serrer la
main aux femmes, comme trouvé dans certaines des
narrations [mais voir les remarques ci-dessus], alors sa
propre (S.A.W.S.) poignée de main est permise aussi
parce que sa station est au dessus de celle de `Oumar en
tout respect. Quant à la poignée de main d'hommes avec
des femmes dans notre temps, comme est la tradition parmi
les non-croyants, les Juifs, les Chrétiens et quelques
un des "pseudo-Cheikhs" à la façon Shi`ia ,
comme nous l'avons apris de ceux-là en qui nous avons
confiance - et nous cherchons le refuge en Allah! - alors
c'est absolument interdit , une abominable tromperie et
une mauvaise guidance détestable. (Rouh al-Bayan.)"
(translation)
Pour conclure, autant que
peut être vérifié la position de Mawlana dans la
question, nous retenons trois volets : (1) `Oumoum
al-balwa - le proéminence de l'ignorance générale
d'Islam, nécessitant la disponibilité complète des
messagers d'Islam au public incluant dans contacts usuels
comme poignée de main ou des baise-main; (2) La Da`wa à
l'Ouest, dont la nature sans précédent nécessite des
mesures sans précédent, d'autant plus qu'à l'Ouest
l'action d'éviter tout contact physique avec le sexe
opposé est considérée comme insultant et déshonorant,
de même que l'action d'éviter le contact des yeux; (3)
Mawlana a quatre-vingts ans - puisse Allah lui accorder
longue vie et bonne santé!. Et Allah et Son Prophète
savent le mieux.
Je suis conscient que
certains pourraient me jeter des pierres et des flèches
pour avoir apparemment critiquer nos Chouyoukh ou pour
mon désir de corriger d'autres mais ce n'est pas que je
fais! Quiconque critique son Cheikh n'obtiendra pas de
succès. C'est seulement une réponse en mon âme et
conscience et elle peut être fausse du début à la fin.
Je ne l'ai écrit non plus à partir d'un sentiment d'une
façon ou d'une autre; ni "à partir d'une rancune
ou poussé par le sens de la perfection" comme j'ai
été une fois accusé d'audace pour avoir rectifier un
article sur le Hijab des femmes gâché par quelques
rédacteurs parmi nos frères. Quiconque trouve une faute
dans ce texte est bienvenu et demandé de me montrer ses
preuves que Allah lui a montrées, le Prophète
(S.A.W.S.) et nos Chouyoukh; de même que j'ai essayé
citer les miennes après reflection et recherche. Si ces
preuves sont correctes alors sam`an wa ta `atan.
{ Et qui est
plus injuste que lui qui cache un témoignage qu'il a
reçu de Allah ?} (2:140)
"Quiconque est
questionné à propos d'un savoir qu'il possède, mais le
cache sera destiné à porter une bride de feu le Jour de
la Résurrection." Relaté d'Abou Houreyra par
al-Tirmidhi (hasan)- qui a dit que Jabir et 'Abd
Allah ibn 'Amr l'on relaté aussi-, Abou Dawoud, Ibn
Majah et Ahmad; et d'Anas par Ibn Majah.
:: GF Haddad ::