Aimer la famille et les compagnons du Prophète
Source: Sunnah.org


Aimer sa famille

"Le Prophète  nous avait adressé un discours. Après avoir loué Dieu, il nous dit : "Je ne suis qu'un être humain, bientôt l'Ange de Dieu m'appellera et je répondrai à l'appel. Mais je vous lègue deux choses grandioses. D'abord, le Livre de Dieu qui vous éclaire la voie, suivez-le et attachez-vous y. Ensuite ma descendance. Je vous rappelle Dieu pour que vous vous attachiez à ma famille". (Mouslim d'après Zayd ibn al Arquam)

Le Prophète  a dit d'Al-Hassan  et Al-Houseyn , O Allah , je les aime, ainsi  Aimez-les. "Dans la variante Al-Hassan ," O Allah, je l'aime, aimez donc celui  qui l'aime." Il a aussi dit," Quiconque les aime m'aime. Qui m'aime aime l'Allah. Qui les déteste me déteste. Qui me déteste déteste Allah."  (Al-Boukhari)

Et selon 'Alî , que Dieu l'agrée, le Prophète  prit une fois la main d'al-Hasan  et d'al-Housseyn , mis dit: « Celui qui m'aime et aime ces deux-là, ainsi que leur père et leur mère, sera au même degré que moi le Jour du Jugement! » (Rapporté par at- Tirmidhî)

Il a dit de Fatima , "Elle est une partie de moi. Qui la déteste me déteste." (Al-Boukhari) ou encore : "qui la courrouce, me courrouce aussi" (Tirmidhi)

Aimer ses compagnons :

Il a dit à ' A'isha  d'Oussama ibn Zayd , "Aimez-le car je l'aime." (À - Tirmidhi)

Il a dit, "le signe de la vraie foi est l'amour pour les Ansars et le signe de l'hypocrisie est la haine pour eux." (Al-Boukhari et Mouslim)

Hadith : le Prophète  a dit :  "la Fontaine de Kawthar possède quatre Piliers : un commandé par Abou Bakr, le deuxième par 'Oumar, le tiers par 'Outhman et le quatrième par Ali (radi Allahou anhoum)".

- N'insultez pas mes Compagnons! Si l'un de vous, offre en aumône  l'équivalent de la montagne d'Ohod en or, il n'atteint pas ni une  poignée ni même une demi-poignée de leur mérite! (Abou Daoud)

 "N'insultez pas mes Compagnons, ne les prenez pas pour cible après  moi. Quiconque leur fait du mal, c'est à moi qu'il porte atteinte,  celui qui me porte atteinte , c'est Dieu qu'il vise et alors, il  sera promptement châtié."

« Je vous conjure de prendre soin de mes Compagnons et de ne pas les importuner; après ma mort. Car celui qui les aura aimés m' aura aussi aimé. Et celui qui les aura détestés, m'aura également détesté. Qui leur aura fait du tort, m'aura fait du tort, et par là même il aura fait du tort à Dieu. Celui-là, Dieu ne tardera pas à le faire périr» (Ahmad)

"Celui qui parle en bien d'Abou Bakr, sa religion est bien établie; lui qui parle en bien d'Umar, son chemin religieux a été bien fondé  celui qui parle en bien d'Uthman est éclairé avec le Noor d'Allah Tout-puissant (Sa Lumière)' et celui qui parle bon d'Ali s'accroche à l'anse solide. Ceux qui parlent en bien de mes Compagnons sont vraiment Croyants". (Shawaa'idul Haqq)

Le musulman est convaincu qu'Abou Bakr, compagnons du Prophète ,  est le meilleur de tous les fidèles. Lui succèdent Omar, Othman, et Ali, que Dieu soit satisfait d'eux!

Le Prophète  a dit au sujet d'Abou Bakr :

- S'il m'avait été donné de prendre un Khalil (ç.a.d un ami intime à qui on voue beaucoup de vénération) j'aurais choisi Abou Bakr. Seulement, il est mon frère et mon compagnon. (Boukhari)

Du vivant du Prophète , disait Ibn Oumar , nous donnions à la préférence à Abou  Bakr ensuite à `Oumar , puis a `Outhman  et enfin à `Ali, radiallah 'anhoum . Le Prophète  l'ayant appris, ne nous désapprouva pas. (Boukhari)

Ali  lui-même disait: Le meilleur homme de notre communauté est bien Abou Bakr ; aprés lui vient 'Oumar. Si je veux, je pourrais citer  un troisième méritant, visant par là 'Outhman."

Le Prophète  a dit :  "Les Ançars descendent-ils une vallée, ou suivent-ils un sentier  dans une montagne, que je ferai de même Si ce n'était pas l'hégire,  j'aurais été un des Ançars. Seul un vrai croyant, peut les aimer.   Seul un hypocrite les déteste! (...)"

Aimer son peuple et sa communauté :

Dans un hadith rapporté par Ibn 'Oumar  nous trouvons, "Quiconque aime les Arabes, les aime parce qu'il m' aime. Qui les déteste les déteste parce qu'il me déteste." En réalité, qui aime quelqu'un aime tout ce qu'il aime. C'était certainement le cas des Salafs, même quant aux choses permises et aux appétits du moi.